LES FORMATIONS

Bon Leos m'a fait me souvenir qu'il y a des plus jeunes qui s'intéressent à "l'accès" aux métiers du cinéma...!! Alors voici une première liste des possibilités et j'expliciterai plustard s'il en est besoin...!!

TOUT DE SUITE APRES LE BAC

- Les BTS Audiovisuels (pas dans toutes les Villes de France) On y trouve plusieurs sections de spécialisations principales (Production, Assistanat, Réalisation, Lumière, Montage)
 Attention, sélection sur Lettre de motivation et éventuelles   expériences préalables...

- Les Universités, en cursus audiovisuel (pas partout non plus) les remarques qui reviennent souvent sont : beaucoup de théorie utiles et d'intervenants, mais pas assez de pratique...

- Les écoles privées Attention, elles sont payantes (souvent 4000 Euros / an sur 2 ou 3 ans) et lla validation du parcours PAS TOUJOURS RECONNUE PAR L'ETAT alors bien se renseigner...! (Quelques noms : L'Esec, L'Esra...)

www.esec.edu/

http://www.esra.edu/

Penser aussi auc écoles et formations spécifiques (Effets spéciaux, Maquillage effets spéciaux, électricien...)

BAC + 2

- Les écoles publiques  (sur concours):

France

- L'Ensmis (ancienne Femis)
Plus accessible au profil littéraire

http://www.lafemis.fr/

- Louis Lumière
Concours plus "technique" (Connaissance caméra, angles, lumière etc...)
[url=
http://www.ens-louis-lumiere.fr/
]
http://www.ens-louis-lumiere.fr/
[/url]

Belgique

- L'INSASS
http://www.insas.be/insas/html/contents.php?page=epreuvesintroduction

PENSER AUSSI A L'EXPERIENCE


Avant tout, il vaut mieux étudier un peu les métiers du cinéma et se demander ce qui nous correspond le mieux...Sachant qu'ils sont tous difficiles d'accès; et que pour la réalisation il n'y a pas un seul chemin qui y mène...Restent bien sûr le "pari", les risques et les concessions qu'on est prêt à faire ou non pour y arriver...

- Trouver des adresses de Productions (dans PRODUCTEURS (2007, 2008, 2009 Dixit) ou sur le web, regarder leur ligne éditoriale (leurs préférences, genre de films etc...)

Laisser tomber les producteurs qui s'auto-produisent (court métrages souvent) (Même nom de prod et réal...!)

N'envoyer que son 6° scénario de court métrage travaillé dans les règles et retravaillé depuis au moins 6 mois non stop à mois d'être un génie !

Ou les contacter quand ils tournent dans votre région ; ou si vous êtes sur place d'un tournage, et demander à faire un stage (Faire une demande précise : assistanat, régie...) : savoir qu'au début, tout le monde en passe par faire les cafés et des courses, porter des colis, avant d'apprendre vraiment et de demander salaire....

- Contacter des techniciens de votre région et leur demander de vous permettre d'assister à une partie de leur travail sur un tournage

- Contacter votre région et demander des rensignements sur leur fonctionnement par rapport aux tournages, et la publication des tournages.

- Surveiller les annonces de Casting pourquoi ne pas commencer ainsi (ce fut mon cas) pour voir un tournage de l'intérieur et rencontrer des gens...

- Faire des recherches sur le net pour les mêmes raisons !

- S'inscrire à des newsletters professionnelles (quand c'est votre cas) pour être informé des offres d'emplois

- Se tenir informé du fonctionnement de la France (CNC, Ministère Culture, Producteurs, Télévision)

- Lire des ouvrages techniques pour mieux comprendre la "construction" de l'image

Le travail de prépa des tournages et sur les tournages eux-mêmes sont extrêmement formateurs, c'est ainsi qu'on prend la mesure du fossé entre les idées, la technique, et la confrontation aux possibilités réelles, au coût des outils du cinéma...qu'on apprend les concessions, et l'inventivité...

Voilà, c'est un début !!

Bise à tous
Altaïr

merci c'est très bien expliquéet ça m'intéresse ^^

Il faut savoir qu'en BTS audiovisuel, selon les profs et ta spécialité, tu es plus ou moins (surtout moins) formé pour la télévision et l'évenementiel. Pour plus de précisions, faut poser des questions j'ai la flemme de dévelloper.

Néanmoins, toutes les formations où tu peux apprendre ou consolider des bases techniques sont bonnes à prendre ( à mes yeux) et ensuite, à chacun de ne pas se laisser formater et de se servir de ses connaissances pour faire "du soi"...

En revanche il ne faut pas oublier qu'effectivement dans le milieu professionnel, certains vous mettent vite dans une petite case (monteur télé etc...) dont il est parfois difficile de se défaire pour faire autre chose...

Comme les acteurs, c'est donc peut-être tout de suite après la formation qu'il faut être vigilant sur "dans quoi on travaille", les premières expériences à "accepter" ou non; qu'il faut réfléchir à la direction qu'on prend...

Merci de l'avoir rappelé Guillaume...

C'est vrai, mais bon...
En sortant d'un BTS, si l'on choisi de ne pas continuer ses études et de bosser, on est quasiment obligé d'accepter tout travail pour se faire une expérience et surtout un peu de revenu... Et l'expérience technique n'est pas a négliger!! ce qu'on apprend en BTS n'est pas tout. Commencer en TV te permet d'avoir une expérience plus technique intéressante, et de pouvoir te sortir parfois de bugs ou problèmes divers par la suite sur un projet de court ou autre. (je parle pour le montage principalement)
Pour ma part, je pense que ces premières expériences en TV, ne t'enferment pas, et sont pas forcément néfastes pour quelqu'un qui envisage une autre carrière. Mais il faut continuer à coté de participer à des projets plus personnels (court-métrage, clips, etc), dès qu'on en a l'occasion!! et faire des rencontres! Mais c'est vrai qu'il faut rester vigilant, face au formatage de la TV, qui peut altérer la vision qu'on a de l'image à force.

Oui bien sûr

Toute expérience est bonne à prendre !
(Moi je voulais juste préciser qu'il faut bien savoir ce qu'on veut, et à quoi s'attendre, dans chaque domaine...!) et prendre le temps d'y réfléchir !

C'est comme pour les écoles, c'est vrai qu'on est très encadrés et que pour ne pas déplaire aux jurys, on peut abonder dans leur sens...D'accord avec Altaïr, c'est après avoir eu les bases qu'on doit continuer à chercher sa façon de faire et ses propres idées...

Merci pour vos témoignages, tous !

N'hésitez pas à continuer

ENSMIS

Pour l'Ensmis je mets un mail en copie, qui pourra servir à tout le monde

LA FEMIS

A mon époque elle ne s’appelait pas encore l’ENSMIS !!

Bon en gros on avait d’abord l’épreuve du dossier artistique à la maison. C’est cette épreuve qui déterminait si on pouvait aller à l’Analyse filmique ou non. Après, il y avait une épreuve de rédaction d’un long synopsis, et une épreuve de réalisation, mise en scène. Enfin il y avait deux oraux.

Ce dont je me souviens pour en avoir discuté avec un ancien de la Femis…

Pour le dossier artistique, il fallait un peu lire entre les lignes et comprendre :

- Qu’il faut tenir une ligne conductrice par rapport au sujet, personnelle et originale et l’assumer, et surtout pas faire un éventail de connaissances sur le sujet (bref, déjà se poser en réalisateur qui fait des choix artistiques et esthétiques…

- Qu’il faut être capable de fédérer des gens autour du projet, aller au-devant d’inconnus et récolter des témoignages…

- Et bien sûr, travailler les photos et la mise en page en conséquence…Avec une mise en scène des images.

Moi j’étais jeune à l’époque, j’ai obtenu 11 puis 13 au dossier, je pense que ça n’était pas encore assez mis en scène…

Pour l’analyse filmique, il faut vraiment avoir des connaissances techniques, moi j’en avais fait quelques unes en fac de lettres…Je me suis pas trop mal débrouillée. Il faut être capable de parler de plans, de découpage technique, du montage, du son, de la dynamique, du récit, de la gestion des tensions dramatiques, des adjuvants et opposants, du scénario, de la narration etc…Scenariopole est vraiment un site en or pour réfléchir à tout ça…

Après pour la mise en scène, je sais que certains élèves qui participent ont pour instruction de faire des réflexions à l’apprenti-réal, il faut montrer qu’on a une vision à soi et qu’on s’y tient et argumenter…Bref, ne pas se laisser faire, sauf si la réflexion est pertinente auquel cas il faut s’en servir à sa façon…

Et pour les oraux, si on tente de vous déstabiliser, il faut montrer qu’on sait ce qu’on veut, qu’on assume notre parcours, notre vision, et ne pas se laisser hésiter.

Voilà en gros, si tu as d’autres questions, tu me diras au fur et à mesure !!

Bon courage !!

@Madelaine : Je déplace ici ton lien pour éviter qu'on s'éparpille (et merci )

Une liste, peut-être incomplète mais utile.

http://www.lunerouge.org/spip/article.php3?id_article=37

Ah d'accord, no souci...

je peux ajouter un détail subjectif à ces infos pourtant parfaitement exhaustives?
Si on veut travailler dans le cinéma, la vidéo, avant d'avoir la moindre formation, il est idéal d'avoir un oeil. Je ne parle pas de connaissance académique du cinéma, de ce qu'il faut avoir vu, de ce qu'il faut avoir compris. Ca on le trouve dans tous les bouquins, dans tous les programmes de toutes les écoles et universités.
Rien ne remplace ce que l'on a développé soi-même, les fruits de sa propre curiosité, la récolte de ses plaisirs et de leurs formes diverses...une personnalité quoi. Ce qui fera que seul votre oeil pourra signer une histoire. A l'écriture, au filmage, à la réalisation, au montage...(c'est même valable pour le son, mais on parlera plutôt d'oreille là, on est d'accord...)
Bon, en même temps, on est en France, et c'est pas comme si c'était vital d'avoir de la personnalité (en regard des productions françaises de ces 5 dernières années...10?) et une vraie conscience de l'image. Chez nous les camemberts, on se fout doucement des postes, un peu comme si le réalisateur était omniscient, et qu'il suffise de se déclarer réalisateur pour en être un. Merde je digresse.
Donc la base de la recette (à mon avis) : une culture personnelle véritable, et une solide formation technique. Et là, en voiture Simone, tout est ouvert.
(oui bon je sais, j'enfonce des portes ouvertes, mais pff...)

Voui ! C'est bien pour ça que comme toi, je prône l'apprentissage par l'expérience, "le faire"....

C'est en essayant même avec un camescope, de filmer puis de monter, qu'on teste "les jeux de regards", le problèmes d'angles, la lumière (qui fluctue tant quand il y a mouvement de caméra)

Bien d'accord, quand on y met les mains...(ça brûle pas ) on apprend à faire mieux, puis mieux encore...

Lol, la pointe de blasitude (blasation ? ) qu'on sent au sujet de la production française...!!!!!! Et ça sent les "mauvaises rencontres" avec des abrutis qui aiment l'autoproclamation (je connais...)

Ah bah, y'a pas de moyenne, juste un consensus, que tout le monde ne respecte pas ou n'applique pas...(heureusement )

Le mieux, c'est d'allier les deux : une technique et une imagination qui permet de laisser pressentir "un film de la mort qui tue qui va banquer"(beurk mais faut bien bouffer ) et le souci des petits détails fins et tout ça...et le travail de tout (oui, le son ! oui, décors; lumière aaaaaaaa !!)

Pardon, j'aime bien Greenaway, un exemple de perfectionniste qui ne laisse presque rien au hasard (tout est dans le presque)... et pour lequel "chaque chose" a un sens (direction et signification)...(Bah moi j'aime...)

Et toujours en accord avec toi, je reviens à un expression qui m'a sauté au cerveau il y a peu : pour réaliser, il faut avoir réalisé, et avoir réalisé...

Merci beaucoup pour ta subjectivité, elle est bien agréable

Bon courage à toi, et à bientôt, (on espère) avec de bonnes nouvelles pour tes projets ?!!

Avis à tous ceux qui veulent poster Youhou !!

En voiture Simone et Simon

betty schaefer a écrit:je peux ajouter un détail subjectif à ces infos pourtant parfaitement exhaustives?
Si on veut travailler dans le cinéma, la vidéo, avant d'avoir la moindre formation, il est idéal d'avoir un oeil. Je ne parle pas de connaissance académique du cinéma, de ce qu'il faut avoir vu, de ce qu'il faut avoir compris. Ca on le trouve dans tous les bouquins, dans tous les programmes de toutes les écoles et universités.
Rien ne remplace ce que l'on a développé soi-même, les fruits de sa propre curiosité, la récolte de ses plaisirs et de leurs formes diverses...une personnalité quoi. Ce qui fera que seul votre oeil pourra signer une histoire. A l'écriture, au filmage, à la réalisation, au montage...(c'est même valable pour le son, mais on parlera plutôt d'oreille là, on est d'accord...)
Bon, en même temps, on est en France, et c'est pas comme si c'était vital d'avoir de la personnalité (en regard des productions françaises de ces 5 dernières années...10?) et une vraie conscience de l'image. Chez nous les camemberts, on se fout doucement des postes, un peu comme si le réalisateur était omniscient, et qu'il suffise de se déclarer réalisateur pour en être un. Merde je digresse.
Donc la base de la recette (à mon avis) : une culture personnelle véritable, et une solide formation technique. Et là, en voiture Simone, tout est ouvert.
(oui bon je sais, j'enfonce des portes ouvertes, mais pff...)

Penser aussi à faire des stages ou des formations...

Il en existe qui sont "payants" donc bien se renseigner sur la"reconnaissance" des formateurs et des intervenants par le milieu professionnel...

Classes de préparation aux concours des grandes écoles de cinéma : 

CINE SUP
http://guisthau.paysdelaloire.e-lyco.fr/le-superieur/cine-sup-/

Conservatoire libre à Paris : 

http://www.clcf.com/